Consignation de vanne : Séparation

Dans les lieux de travail, des matériels ou équipements mis à l'arrêt peuvent être source d'accidents. Dans la majorité des cas, l'origine des accidents vient d'un contact entre un travailleur et des pièces nues et encore sous tension, des fluides (vapeur, substances dangereuses, pression hydraulique…), ou encore des pièces en mouvement. Il arrive souvent que la victime pense être en sécurité du fait que le matériel de travail ne soit pas fonctionnel. Pourtant, il ne faut pas croire que le simple arrêt d'une machine ou d'un équipement de travail suffise à garantir un certain niveau de sécurité. En effet, pour assurer la sécurité des travailleurs, il est nécessaire de réaliser la consignation des machines, dont les vannes.

 

Les étapes de séparation

Dans une opération de consignation fluidique ou consignation de vanne, il est important de respecter rigoureusement toutes les étapes afin d'assurer l'efficacité de la consignation. Ainsi, la consignation commence avant tout par la séparation de l'équipement sur lequel la consignation sera effectuée. Cette procédure vise à isoler l'équipement afin qu'il ne soit plus en lien avec sa source.

Ainsi, en premier lieu, l'opérateur devra faire en sorte que l'arrivée de fluides soit arrêtée. Généralement, cela se fait par la fermeture des vannes qui distribuent le fluide. Cependant, il faut bien vérifier si les réseaux comportent ou non des circuits auxiliaires. Pour s'assurer que cette séparation puisse durer, il faut stopper toutes les sources d'énergie qui alimentent le mouvement, comme les ventilateurs, les pompes ou les compresseurs.

Habituellement, au cours d'une opération de consignation de vannes, il est indispensable de consigner préalablement les appareils mécaniques ou électriques.

Inversement, au cours d'une consignation, il peut s'avérer nécessaire de laisser certains fluides circuler pour que le matériel soit sauvegardé, dans la mesure où cela ne représente aucun danger pour les travailleurs.

 

Nécessité de l'isolement

Il existe plusieurs méthodes de séparation, à commencer par l'isolement simple. En fonction des risques inhérents aux propriétés physiques et chimiques des fluides, il peut être nécessaire de réaliser un isolement renforcé.

Dans le cas d'un simple isolement, il n'y a qu'un seul élément ou appareil qui est condamné en position fermée. Pour un isolement efficace, il faut vérifier qu'il n'y a pas de fluide à l'emplacement de l'opération (par exemple les purges constamment ouvertes et dont il est possible de vérifier la bonne marche).

Dans le cas d'un isolement renforcé, ce sont toutes les arrivées existantes qui vont être isolées. Pour cela, l'opérateur dispose de trois possibilités. La première est de mettre un joint visible (exemple : queue de poêle) en plus de la condamnation proprement dite de la vanne située en amont. Cependant, pour une efficacité maximale, l'intervalle entre les deux blocages ne doit pas être source d'accumulation de fluides. La deuxième méthode consiste à interrompre la tuyauterie des conduits en amont ou à démonter un joint, tout en condamnant la vanne en amont. Enfin, l'opérateur peut aussi fermer deux appareils de coupure voisins, tout en maintenant le conduit entre les deux appareils à l'air libre.

 

Les autres étapes de consignation de vanne :

Dissipation

Condamnation

Vérification d'absence de risque résiduel

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Procédures de consignation et déconsignation

Procédure de Consignation de vanne

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